Amertume de l’être, rivages hallucinés
Je nage désespéré pour atteindre boueux
Crépuscule infini, homélie de l’été
L’orée du désespoir, les confins nauséeux
Fatigué, torturé, je marche pétrifié
Sans pourquoi ni comment, à l’envers à l’endroit
Mois de juin solitaire, printemps des embrumés
Les joies se sont fanées, les chiens sont aux abois.
J’atteins péniblement alangui, cœur serré
La nef ensorcelée que portent mes émois
Le glas sonne la fin, martelés et brisés
Des rivages affamés, des heures qui flamboient
Je creuse anéanti le trou des mal aimés
Ceux qui ne disent mot, ceux qui sont mal heureux
J’en finirai demain, meurtris, désenchanté
Avec le temps qui lasse, amer et tortueux
Tu t'en vas, par les rues
Le sable de la dune ruisselle
Sur ton corps meurtris par le temps
Elle danse sur ta vie
La fleur éclatée d'espérance
Tu t'en vas, par les rues
Titubant, fatigué d'avoir trop attendu
D'avoir trop applaudi
Le rêve d'amour
Tu t'en vas, par les rues
Le pas saccadé de l'homme qui n'en peut plus
Qui en veut à la mort
De l'avoir délaissé, de l'avoir ignoré
Tu t'en vas par les rues
Jonchées d'apocalypses et d'immondices
Là où crévent les chiens
Où l'on oublie les vieux
Tu t'en vas par les rues
Ta vie n'est plus à toi
Appartient au hasard
A presque rien
Vas t'en, pauvre fou
Vas t'en, par les rues
Condamné de l'errance
Perdu, Assassiné
Je suis allé là-bas retrouver mon amie
J'accompagne avec elle ses rêves de saisons
Ses pensées éphémères et ses liens d'affection
Sur les rayons brulants de nos doutes embrumés
J'ai songé avec elle, ivre de ciel d'azur
Nos yeux mêlés de joie, soleil éclaboussé
Que nous étions enfin réunis pour un jour
Sans qu'il ne soit besoin de s'obliger toujours
Sur le rocher de lune nous nous sommes égarés
Pétris par les embruns , éclaboussés d'écume
Assis l'un prés de l'autre, nous nous sommes chuchotés
Quelques mots, quelques riens qui nous ont rapproché
La mer écartelée d'une montagne brune
Renvoyait sous nos pieds, remous après remous
Le passé, le présent et le plus que possible
Dans le chant martelé des vagues agonisantes
J'irai rejoindre un jour mon amie de là-bas
Abritée du désert, aspirée de silence
Ensemble nous marcherons librement pas à pas
Sur l'océan mélé de nos vies égarées.
1. Misscalimero le 25-09-2013 à 09:59:12
bonjour!
magnifique et romantique! merci
bonne journée
Prés de toi je suis là sans un mot
Un regard, une allure sans un mot
Je m'imagine....
Ton visage, tes doux yeux sans un mot
Le sourire sur tes lèvres sans un mot
Tu m'illumines....
Des moments, du bonheur sans un mot
Du partage, de l'amour sans un mot
On s'abandonne....
La Raison qui l'emporte sans un mot
Ni pourquoi, ni comment sans un mot
On se rassure
Un jour là, l'autre ailleurs sans un mot
Notre vie, toutes nos vies sans un mot
Je t'apprivoise
Simplement, gentiment sans un mot
Tu es là, prés de moi sans un mot
Tu me consoles
Sur le lit de nos vies sans un mot
Les nuits de paradis sans un mot
Blanches
Simplement, évident sans un mot
Je t'attends, tu m'attends sans un mot
Seuls
1. Misscalimero le 24-09-2013 à 20:52:30
bonsoir!
je viens prendre ma dose de beaux poèmes ici des qu'un nouveau sort, mais je n ose pas commenter, de toutes façons il n y a rien à dire, c'est tellement bien écrit que ça me laisse sans voix!
mais ce soir j avais envie de laisser une trace! peut être parce que ce texte me parle plus que les autres... peut être parce que je voulais qu'on sache que quelqu'un quelque part lit, aime et attend les beaux textes avec impatience!
en tout cas merci!! merci de partager ça avec nous!
bonne nuit
à bientôt
A l'aube de l'été, soleil pourpre, terre salée
La nature est vivante, le vent sème les graines
La vie se multiplie, elle gagne des couleurs
Sur l'horizon des âmes, sur le temps qui s'enfuit
Mois, émois, pas à pas, les roses se souviennent
Qu'il y a quelques temps, sans doute quelques jours
Pétales auréolées du sang des émotions
Sentaient bon le bonheur, la joie et l'espérance
Elles songent aujourd'hui aux lendemains qui chantent
Ceux qui de nulle part surgiront tout à coup
Tel un feu d'artifice de plaisirs et d'extases
Oubliant scélérats le silence et l'absence
Sur la table de nuit, les rêves sont étalés
L'amour, les sentiments, les souvenirs se grisent
Les sens qui frémissent attendent agités
Que reviennent enfin l'éclat de leur beauté
Commentaires
1. Misscalimero le 26-09-2013 à 12:32:57
bonjour!!
douloureux mais sublime texte, comme toujours!!
merci beaucoup
bisous
2. wolfe le 26-09-2013 à 18:49:17 (site)
Bonsoir
Assez triste mais en même temps magnifique!
Bonne soirée