A l'aube de l'été, soleil pourpre, terre salée
La nature est vivante, le vent sème les graines
La vie se multiplie, elle gagne des couleurs
Sur l'horizon des âmes, sur le temps qui s'enfuit
Mois, émois, pas à pas, les roses se souviennent
Qu'il y a quelques temps, sans doute quelques jours
Pétales auréolées du sang des émotions
Sentaient bon le bonheur, la joie et l'espérance
Elles songent aujourd'hui aux lendemains qui chantent
Ceux qui de nulle part surgiront tout à coup
Tel un feu d'artifice de plaisirs et d'extases
Oubliant scélérats le silence et l'absence
Sur la table de nuit, les rêves sont étalés
L'amour, les sentiments, les souvenirs se grisent
Les sens qui frémissent attendent agités
Que reviennent enfin l'éclat de leur beauté