Amertume de l’être, rivages hallucinés
Je nage désespéré pour atteindre boueux
Crépuscule infini, homélie de l’été
L’orée du désespoir, les confins nauséeux
Fatigué, torturé, je marche pétrifié
Sans pourquoi ni comment, à l’envers à l’endroit
Mois de juin solitaire, printemps des embrumés
Les joies se sont fanées, les chiens sont aux abois.
J’atteins péniblement alangui, cœur serré
La nef ensorcelée que portent mes émois
Le glas sonne la fin, martelés et brisés
Des rivages affamés, des heures qui flamboient
Je creuse anéanti le trou des mal aimés
Ceux qui ne disent mot, ceux qui sont mal heureux
J’en finirai demain, meurtris, désenchanté
Avec le temps qui lasse, amer et tortueux
Commentaires
Bonsoir
Assez triste mais en même temps magnifique!
Bonne soirée
bonjour!!
douloureux mais sublime texte, comme toujours!!
merci beaucoup
bisous