Il était là, bien à trois pas
Je l'ai croisé tout près de moi
Regard sérieux, il a sourit
Et j'ai compris.
Tout près de moi, j'ai entendu
Et lui aussi, je l'ai bien vu
Il s'approchait, je l'approchais
Dans un silence qu'il comprenait
Je l'ai bien vu, ce corps perdu
Il ânonnait, âme déçue
Je balbutiais, il me parlais
Mais entre nous, je le savais
La Voix était en lui, comme en moi surement
Elle était notre lien, notre fil d'argent
J'aime à me rappeler ce moment d'amitié
Ultime et saisissant, sans arrières pensées
J'aime à me rassurer de cet homme touchant
De son coeur animé, sincère et captivant
Et loin de moi pourtant car la vie est ainsi
Toujours là près de moi, gravé dans mon esprit
J'ai rêvé cette nuit ton corps contre le mien
Chaleur enveloppée de tes bras sur mes reins
Nos mains entrelacées sur nos jambes serrées
Ton souffle sur mon cou et nos bouches en baisés
J'ai rêvé cette nuit de ce lit inconnu
De ces temps arrêtés, de nos coeurs mis à nus
De ta voix, de tes yeux, de ton visage heureux
Qui m'offrait ses désirs et ses émois fiévreux
J'ai rêvé cette nuit que j'étais sur ta peau
Que je déambulais, excité de tes mots
De nos cheveux d'argents s'exhalait le parfum
Qui enflammait nos âmes, nous ne faisions plus qu'un.
J'ai rêvé aujourd'hui que nous nous retrouvons
Que les roses de mai, blanches refleurirons
Que je serai demain pour toujours enlacé
Vers ces moments heureux si souvent convoités
1. riccipandorapl le 04-10-2013 à 21:59:40
Bonsoir à vous j'aime beaucoup votre poésie, je viens de finir un nouveau texte portant sur l'amour, que je posterais dans deux semaines.J 'espère que vous aurez le plaisir de venir le découvrir.
A bientôt.
Quand-il sera trop tard pour les mots de toujours,
Quand le temps médité aura raison de tout,
Les vents troublés d'automne et le flot des remous
Envahiront l'espace en emportant l'amour.
Je vais sur les chemins, tourmenté de péchés,
Abolir les tourments d'une vie malgré moi.
Chaque fleur, chaque rêve n'aura d'éclat de voix,
Que celui du silence que tu m'auras laissé.
Absence irrésolue des matins sans plaisir,
Les orées de ton corps sont si chéres à mon cœur
Que le souffle violant des assauts de la peur
Ne saura s'effacer sans éviter le pire.
De souvenirs pétris en regrets éternels,
Le sang des doux frissons rouge de milles joies,
Coule tel un ruisseau dans le creux de mes doigts,
En un sirop musqué qui sucré me rappelle,
Que la pièce de nuit emplie du doux parfum,
Des sens affriolés dont tu m'as tant bercé,
Evoque en moi les cris des ébats éveillés,
Les mots et les silences qui pour moi ne font qu'un.
Tu n'es plus là ma belle pour attiser le feu.
Tu manques au son de vie, aux couleurs du printemps,
Et je rêve éveillé, mais souvent en dormant,
Aux passions éternelles, aux sourires amoureux.
Evoquant le lointain, des impressions diffuses
Envahissent mon âme....
Il ne sera pas dit qu'au plus profond de moi,
L'essentiel de ma vie cours avant tout vers toi.
Que ton ombre élégante épanouie de foi,
Raffinée et charnelle jusqu'au bout de tes doigts,
Hante ma déraison de tourments éphémères.
Je vois dans la beauté de tes yeux maculés,
L'antre des sentiments dont tu m'as fait l'écho.
L'odeur de tes onguents aux fragrances de mots,
Rappelle en moi la vie que tu n'as pas donné.
Ma détresse, chérie est trop lourde à porter.
Apparais à cet homme au visage flétri
De regrets éternels et d'espoirs en sursis
Avant qu'il ne devienne l'ombre du possédé.
Cette attente me tue, lentement, me déroute.
Je meurs d'avoir étreint, trop sans doute
Et qu'importe....
Tu n'es plus là ma belle, la route est au hasard.
Mon salut reste vain si nos voix s'emprisonnent.
Elles se croiseront un jour en Te Deum,
Pour mieux se chuchoter mais il sera trop tard.
J'avais compris dans ton délire
Qu’il n’y avait pas d’autre voie
Que de s’aimer, va pour le pire
Au fil de l’eau bien malgré moi
J’ai tout quitté pour t’investir
En n’inventant je ne sais quoi
Pour te garder, mais te maudire
D’avoir dicté ta seule loi
Partir, Mourir, il faut choisir
C’est aujourd’hui mon seul choix
Il faut payer en déplaisir
Le faux amour, le don de soi
Printemps fêté, qu’il faut bénir
Je te le dit sans m’émouvoir
Viens te glisser et refleurir
Dans un baiser, un au revoir
Tu m’avais dit qu’amour rimait avec toujours
Mais que le temps est lourd pour attendre en retour
Les simples mots d’amour....qui filent...Qui filent....
Je t’avais tout au moins répondu dans un coin
Que c’était ce matin que j’attendais du moins
Les simples mots d’amour....qui filent...Qui filent....
Mais tu n’as pas compris que j’attendais épris
Que tu vives d’envie comme de l’eau de vie
Les simples mots d’amour ...qui filent...Qui filent....
Et le jour s’est levé tel un oiseau blessé
Tu n’ as pas écouté émue et passionnée
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent ....
Qui semblait te sourire et non pas te maudire
Tu aurais pu gémir avant que de partir
Au son des mots d’amour qui filent ...Qui filent ....
Tu as claqué si fort la porte de mon corps
Que l’envie de la mort a étouffé très fort
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent....
Et plongé dans le noir, troublé de désespoir
Celui qui de nulle part ne laissait au hasard
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent....
Les heures en jours qui passent n auront de guerre lasse
Qu’à plonger dans la nasse au pied du Mont Parnasse
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent....
C'est à Paris pourtant, dans un air entêtant
Que je t'ai dit souvent, d'écouter en chantant
Le son des mots d'amour qui filent...Qui filent....
Des rues montent les âmes des baisers de Panam
Que je t'avais en larmes donné comme un flamme
Au son des mots d'amour qui filent...Qui filent....
1. jakin le 23-09-2013 à 08:38:04 (site)
Bienvenue dans le monde des blogueurs ou des blagueurs !
Jakin,
3. riccipandorapl le 23-09-2013 à 21:52:07 (site)
Bonjour,trés texte.
Bienvenue sur vef.
4. riccipandorapl le 23-09-2013 à 22:06:36 (site)
désoler j ai oubliè joli , donc trés joli texte
Commentaires
1. jmdamien le 24-09-2013 à 12:42:37 (site)
Vous écrivez très bien, bravo ! C'est touchant, sensible et beau.