poésiedusemeur

poesies en vers et en prose d'un semeur de mots

posté le 24-09-2013 à 12:43:11

Amitié

 

Il était là, bien à trois pas

Je l'ai croisé tout près de moi

Regard sérieux, il a sourit

Et j'ai compris.


Tout près de moi, j'ai entendu

Et lui aussi, je l'ai bien vu

Il s'approchait, je l'approchais

Dans un silence qu'il comprenait


Je l'ai bien vu, ce corps perdu

Il ânonnait, âme déçue

Je balbutiais, il me parlais

Mais entre nous, je le savais


La Voix était en lui, comme en moi surement

Elle était notre lien, notre fil d'argent

J'aime à me rappeler ce moment d'amitié

Ultime et saisissant, sans arrières pensées


J'aime à me rassurer de cet homme  touchant

De son coeur animé, sincère et captivant

Et loin de moi pourtant car la vie est ainsi

Toujours là près de moi, gravé dans mon esprit

 


Commentaires

 

1. jmdamien  le 24-09-2013 à 12:42:37  (site)

Vous écrivez très bien, bravo ! C'est touchant, sensible et beau.

 
 
 
posté le 23-09-2013 à 23:45:36

Fièvre

 

 

 

 

 

 

J'ai rêvé cette nuit ton corps contre le mien

Chaleur enveloppée de tes bras sur mes reins

Nos mains entrelacées sur nos jambes serrées

Ton souffle sur mon cou et nos bouches en baisés

 

J'ai rêvé cette nuit de ce lit inconnu

De ces temps arrêtés, de nos coeurs mis à nus

De ta voix, de tes yeux, de ton visage heureux

Qui m'offrait ses désirs et ses émois fiévreux

 

J'ai rêvé cette nuit que j'étais sur ta peau

Que je déambulais, excité de tes mots

De nos cheveux d'argents s'exhalait le parfum

Qui enflammait nos âmes, nous ne faisions plus qu'un.


J'ai rêvé aujourd'hui que nous nous retrouvons

Que les roses de mai, blanches refleurirons

Que je serai demain pour toujours enlacé

Vers ces moments heureux si souvent convoités

 


Commentaires

 

1. riccipandorapl  le 04-10-2013 à 21:59:40

Bonsoir à vous j'aime beaucoup votre poésie, je viens de finir un nouveau texte portant sur l'amour, que je posterais dans deux semaines.J 'espère que vous aurez le plaisir de venir le découvrir.
A bientôt.

 
 
 
posté le 23-09-2013 à 23:22:25

Lettre à l'Absente

 

 

 

 

Quand-il sera trop tard pour les mots de toujours,
Quand le temps médité aura raison de tout,
Les vents troublés d'automne et le flot des remous
Envahiront l'espace en emportant l'amour.

 

Je vais  sur les chemins, tourmenté de péchés,
Abolir les tourments d'une vie malgré moi.
Chaque fleur, chaque rêve n'aura d'éclat de voix,
Que celui du silence que tu m'auras laissé.

 

Absence irrésolue des matins sans plaisir,
Les orées de ton corps sont si chéres à mon cœur

Que le souffle violant des assauts de la peur 
Ne saura s'effacer sans éviter le pire.

 

De souvenirs pétris en regrets éternels,
Le sang des doux frissons rouge de milles joies,
Coule tel un ruisseau dans le creux de mes doigts,
En un sirop musqué qui sucré me rappelle,

 

Que la pièce de nuit emplie du doux parfum,
Des sens affriolés dont tu m'as tant bercé,
Evoque en moi les cris des ébats éveillés,
Les mots et les silences qui pour moi ne font qu'un.

 

Tu n'es plus là ma belle pour attiser le feu.
Tu manques au son de vie, aux couleurs du printemps,

Et je rêve éveillé, mais souvent en dormant,
Aux passions éternelles, aux sourires amoureux.

 

Evoquant le lointain,  des impressions diffuses 
Envahissent mon âme....
 
Il ne sera pas dit qu'au plus profond de moi,
L'essentiel de ma vie cours avant tout vers toi.

 

Que ton ombre élégante épanouie de foi,
Raffinée et charnelle jusqu'au bout de tes doigts,
Hante ma déraison de tourments éphémères.
 
Je vois dans la beauté de tes yeux maculés,
L'antre des sentiments dont tu m'as fait l'écho.
L'odeur de tes onguents aux fragrances de mots,
Rappelle en moi la vie que tu n'as pas donné. 

 

Ma détresse, chérie est trop lourde à porter.
Apparais à cet homme au visage flétri
De regrets éternels et d'espoirs en sursis
Avant qu'il ne devienne l'ombre du possédé.

 

Cette attente  me tue, lentement, me déroute.
Je meurs d'avoir étreint, trop sans doute
Et qu'importe....

 

Tu n'es plus là ma belle, la route est au hasard.
Mon salut reste vain si nos voix s'emprisonnent.
Elles se  croiseront un jour en Te Deum,

Pour mieux se chuchoter mais il sera trop tard.   

 

 


Commentaires

 

1. fidelia  le 23-09-2013 à 21:46:28  (site)

Bonsoir

Très joli texte Sourire
bonne nuit
Kiss

 
 
 
posté le 23-09-2013 à 12:41:57

Faux amour

 

 

J'avais compris dans ton délire

Qu’il n’y avait pas d’autre voie

Que de s’aimer, va pour le pire

Au fil de l’eau bien malgré moi 

 

 

J’ai tout quitté pour t’investir

En n’inventant je ne sais quoi

Pour te garder, mais te maudire

D’avoir dicté ta seule loi 


 

Partir, Mourir, il faut choisir

C’est aujourd’hui mon seul choix

Il faut payer en déplaisir

Le faux amour, le don de soi 

 

 

Printemps fêté, qu’il faut bénir

Je te le dit sans m’émouvoir

Viens te glisser et refleurir

Dans un baiser, un au revoir    

 


 
 
posté le 23-09-2013 à 09:59:39

Les mots d'amour

 

Tu m’avais dit qu’amour rimait avec toujours
Mais que le temps est lourd pour attendre en retour
Les simples mots d’amour....qui filent...Qui filent....

 

Je t’avais tout au moins répondu dans un coin
Que c’était ce matin que j’attendais du moins
Les simples mots d’amour....qui filent...Qui filent....

Mais tu n’as pas compris que j’attendais épris
Que tu vives d’envie comme de l’eau de vie
Les simples mots d’amour ...qui filent...Qui filent....

Et le jour s’est levé tel un oiseau blessé
Tu n’ as pas écouté émue et passionnée
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent ....

Qui semblait te sourire et non pas te maudire
Tu aurais pu gémir avant que de partir
Au son des mots d’amour qui filent ...Qui filent ....

Tu as claqué si fort la porte de mon corps
Que l’envie de la mort a étouffé très fort
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui filent....

Et plongé dans le noir,  troublé de désespoir
Celui qui de nulle part ne laissait au hasard
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui  filent....

Les heures en jours qui passent n auront de guerre lasse
Qu’à plonger dans la nasse au  pied du Mont Parnasse
Le son des mots d’amour qui filent ...Qui  filent....

 

C'est à Paris pourtant, dans un air entêtant

Que je t'ai dit souvent, d'écouter en chantant

Le son des mots d'amour qui filent...Qui filent....

 

Des rues montent les âmes des baisers de Panam

Que je t'avais en larmes donné comme un flamme

Au son des mots d'amour qui filent...Qui filent....

 

 

 


Commentaires

 

1. jakin  le 23-09-2013 à 08:38:04  (site)

Bienvenue dans le monde des blogueurs ou des blagueurs !
Jakin, smiley_id210602

2. wolfe  le 23-09-2013 à 09:07:42  (site)

Bonjour
Bienvenue sur vefblog!
Très beau poème!

3. riccipandorapl  le 23-09-2013 à 21:52:07  (site)

Bonjour,trés texte.
Bienvenue sur vef.

4. riccipandorapl  le 23-09-2013 à 22:06:36  (site)

désoler j ai oubliè joli , donc trés joli texte

 
 
 
 

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