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Titre du blog : poésiedusemeur
Auteur : livadia
Date de création : 23-09-2013
 
posté le 23-09-2013 à 23:22:25

Lettre à l'Absente

 

 

 

 

Quand-il sera trop tard pour les mots de toujours,
Quand le temps médité aura raison de tout,
Les vents troublés d'automne et le flot des remous
Envahiront l'espace en emportant l'amour.

 

Je vais  sur les chemins, tourmenté de péchés,
Abolir les tourments d'une vie malgré moi.
Chaque fleur, chaque rêve n'aura d'éclat de voix,
Que celui du silence que tu m'auras laissé.

 

Absence irrésolue des matins sans plaisir,
Les orées de ton corps sont si chéres à mon cœur

Que le souffle violant des assauts de la peur 
Ne saura s'effacer sans éviter le pire.

 

De souvenirs pétris en regrets éternels,
Le sang des doux frissons rouge de milles joies,
Coule tel un ruisseau dans le creux de mes doigts,
En un sirop musqué qui sucré me rappelle,

 

Que la pièce de nuit emplie du doux parfum,
Des sens affriolés dont tu m'as tant bercé,
Evoque en moi les cris des ébats éveillés,
Les mots et les silences qui pour moi ne font qu'un.

 

Tu n'es plus là ma belle pour attiser le feu.
Tu manques au son de vie, aux couleurs du printemps,

Et je rêve éveillé, mais souvent en dormant,
Aux passions éternelles, aux sourires amoureux.

 

Evoquant le lointain,  des impressions diffuses 
Envahissent mon âme....
 
Il ne sera pas dit qu'au plus profond de moi,
L'essentiel de ma vie cours avant tout vers toi.

 

Que ton ombre élégante épanouie de foi,
Raffinée et charnelle jusqu'au bout de tes doigts,
Hante ma déraison de tourments éphémères.
 
Je vois dans la beauté de tes yeux maculés,
L'antre des sentiments dont tu m'as fait l'écho.
L'odeur de tes onguents aux fragrances de mots,
Rappelle en moi la vie que tu n'as pas donné. 

 

Ma détresse, chérie est trop lourde à porter.
Apparais à cet homme au visage flétri
De regrets éternels et d'espoirs en sursis
Avant qu'il ne devienne l'ombre du possédé.

 

Cette attente  me tue, lentement, me déroute.
Je meurs d'avoir étreint, trop sans doute
Et qu'importe....

 

Tu n'es plus là ma belle, la route est au hasard.
Mon salut reste vain si nos voix s'emprisonnent.
Elles se  croiseront un jour en Te Deum,

Pour mieux se chuchoter mais il sera trop tard.   

 

 

Commentaires

fidelia le 23-09-2013 à 23:46:28
Bonsoir


Très joli texte Sourire

bonne nuit

Kiss