Elle se grise à songer,
Aux humeurs de l'été
Il se rouge, Il se pare
De baisers au hasard
Elle est nue comme un vers
Ephémère en plein air
Il s'habille attifé
D'un rien endimanché
Elle sourit tel un ange
D'un regard bien étrange
J'aime à la détailler
Sans soucis d'être aimé
A le deshabiller
A la décortiquer
J'aime à la savourer
Sans pouvoir la toucher
D'un regard incertain
D'une ouïe de malin
Se peut il aujourd'hui
En soufflant sous la pluie
Qu'une goutte de sang
Ravive le néant
Que de l'ombre glacée
Surgisse ma bien aimée
Qu'il habitent mon âme
De clameurs et de flammes
En pénétrant mon corps
Ultime mise à mort
Que mes yeux, que ses reins
Que mes doigts, que ses mains
Entrelacent nos rêves
D'une coulée de sève
Et qu'un cris dans la nuit
Réveille les envies
D'une vie de plaisirs...
Ou l'amour en martyr
Ne peut que transcender
Les erreurs insensées
Commentaires
C'est très touchant et très bien écrit, je vous souhaite une bonne continuation.